Albert Pyun est mort

On le savait très malade. Le réalisateur américain Albert Pyun est décédé. Tous les fans de la Cannon (et de Marvel ?) sont en deuil. On lui doit, entre autres, la première adaptation au cinéma de ‘Captain America‘ (1990), le méga-culte ‘Cyborg‘ (1989, déjà chroniqué sur ce blog) avec notre JCVD international ou encore ‘Nemesis‘ (1993). Un solide artisan de la série B vient de disparaitre. Du cinéma qui tient toujours la route, surtout comparé à nombre de blockbusters actuels sans âme.

5 commentaires sur “Albert Pyun est mort

  1. Jamais vu ce « Captain America » vintage mais il me fait bien envie. Dans le même genre, j’avais bien aimé la version « Fantastic Four » produite par Corman.
    RIP Albert.

    1. Moi c’est l’inverse : jamais vu les 4 Fantastiques de Corman.
      Pour ce Captain America, c’est une série B/Bis qui se laisse regarder et qui peut même être amusante à comparer avec la version avec Chris Evans (que j’apprécie). En fait ce sont les mêmes histoires, mais avec des budgets et donc un rapport à la pop culture totalement différents. Ce qui vivotait à la marge est devenu le pilier de l’économie du cinéma. Je crois que nous avons besoin aujourd’hui d’une nouvelle contre-culture. Une création qui ne se laisse pas avaler par « le système ».

      1. Tu as complètement raison. A l’époque, lire des comics était marginal et ces héros étaient plutôt confidentiels. Cela rendait ces films d’autant plus attachants. Le FF est très naïf et bien fauché mais dans mon souvenir il a de bonnes idées.

      2. Par contre, je ne sais plus si j’ai déjà vu ce ‘Nemesis’. Peut-être dispo sur un site de streaming, tout comme le FF produit par Corman ? Le ‘Captain America’ doit être visible sur Youtube si ça t’intéresse. 😉
        Je dois être un des rares à apprécier les deux FF avec Jessica Alba et Chris Evans, pour leur humour bon enfant et pour leurs personnages attachants (les chamailleries entre Johnny Storm et Ben Grim…). Le second film avec le Surfer d’argent manquait sans doute de moyens pour donner forme au terrible Galactus (ici représenté par un nuage cosmique).

      3. J’avais été très sévère avec les deux films de Tim Story à l’époque (un peu moins avec le Surfeur). Je pense néanmoins que je les reverrais aujourd’hui d’un autre œil, sans doute plus indulgent sur le côté léger des films.

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