Les Barbares de l’Univers

Les gars de Pulse Vidéo frappent à nouveau d’un grand coup (de glaive !) le monde de l’édition vidéo. Ils lancent en effet une nouvelle campagne de financement participatif (plus exactement des précommandes) consacrée aux films de barbares ou « Conansploitation ». Un livre est annoncé, ‘Barbares : de Conan à Musclor (l’histoire de la Conansploitation au cinéma)‘ écrit par Claude Gaillard. Il explorera sur 256 pages ce sous-genre rempli de films bis savoureux et de nanars improbables. Pour accompagner cet ouvrage (qui fait suite à un précédent beau livre de référence consacré aux films de zombies), deux films vont être édités en blu-ray et dvd en partenariat avec Sidonis Calysta. Il s’agit des cultissimes ‘Les Maîtres de l’Univers‘ (1987) de Gary Goddard avec Dolph Lundgren et Frank Langella, et de ‘Les Barbarians‘ (1987) de Ruggero Deodato ! Amateurs de gros bras bodybuildés, de princesses en armures et d’une belle ambiance délirante vous êtes ici chez vous. Du bon gros culte made in Cannon ! Du cinéma divertissant, décomplexé, très attachant et qui file le sourire.

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La campagne de préventes vient d’être lancée sur KissKissBankBank à l’occasion d’un direct sur Youtube (chaîne MortalG), avec la participation du réalisateur Gary Goddard en début d’émission. Le choix est offert entre plusieurs options : précommander/financer la fabrication du livre, un ou plusieurs films, un pack collector… Les blu-rays seront zone 2, avec un étui cartonné et des bonus, et proposeront les versions françaises d’époque ainsi que la vostfr. Plus d’information sur la page du projet qui devrait voir le jour en juillet prochain. D’ici là, deux nouveaux projets devraient être lancés par Pulse. Un ouvrage consacré à la Bruceploitation (les sous-Bruce Lee), et un livre écrit par Brigitte L. accompagné d’un film issu du catalogue René Chateau… Miam ! A suivre.

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Les nuits bleues de Tokyo

C’est l’histoire d’une amitié. Celle de trois jeunes gens réunis par l’amour du jazz. Dai, Shunji et Yukinori. Soit un saxo, un piano et une batterie. Une jeune formation passionnée et qui doit encore se perfectionner mais qui y croit. Un jour, un soir, c’est sûr, ils joueront au So Blue, le meilleur club de la ville ! Même si pour cela ils doivent se confronter aux accidents de la vie, même si leur amitié doit traverser des tempêtes. Car le jazz, c’est comme la vie : de l’improvisation, de l’éphémère.

Avec ‘Blue Giant‘, l’animation japonaise atteint encore des sommets ! Le réalisateur Yuzuru Tachikawa, en adaptant un manga, parvient à faire ressentir l’ivresse des musiciens lorsqu’ils se lancent dans un solo, tout comme l’émotion du public venu les écouter, par ses découpages, sa caméra en mouvement et l’usage des couleurs. C’est un régal des sens, aussi bien pour la musique (composée par Hiromi Uehara) que pour les images. Mais par dessus tout, ce qui emporte les spectateurs, c’est lorsque ‘Blue Giant’ confronte l’art à la vie. La musique reflète la personnalité, le vécu du musicien. Si elle n’est que prodige technique, si elle n’est qu’arrogance, le public le ressentira et lui tournera le dos. Alors que si le jeu se montre plus sincère, si le musicien ne triche pas, alors les spectateurs seront transportés par l’intensité et l’énergie déployées. Sur scène, une fausse note peut toujours se rattraper, tandis que dans la vie… c’est plus compliqué.

John Carpenter prend son café bien noir

Le célèbre réalisateur américain John Carpenter n’est pas du genre à pantoufler pendant ses longues journées de retraité. Le voici en effet de retour, avec son fils Cody et Daniel Davies, pour le quatrième volet de leurs thèmes égarés. L’album ‘Lost Themes IV : Noir‘ est annoncé pour le mois de mai prochain en vinyles, CD, cassette et sur les plateformes de téléchargement.

Voici un premier extrait : « My name is death » !